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Maaloula (en arabe : معلولة Ma'loula,
de l'araméen : ܡܥܠܐ, ma`lā, 'entrée'), est un
village chrétien au Nord-est de Damas en Syrie, qui présente la particularité d'abriter une
population qui parle encore l'araméen (voir néo-araméen occidental).
Le village
doit sa renommée à ses refuges troglodytiques datant des premiers siècles du
christianisme.
La majorité
des chrétiens locaux appartient à l'Église grecque-catholique melkite. Le village est célèbre au Proche-Orient pour la ferveur et la
solennité avec lesquelles il célèbre chaque 14 septembre la fête de l'Exaltation de la Croix.
Le village
abrite le monastère Mar Takla, grec-orthodoxe, construit autour de la grotte et
du tombeau de Sainte-Thècle fêtée le 24 septembre. En haut d'un rocher qui domine le
village, se dresse un antique monastère desservi par un prêtre grec-catholique et dédié à Mar Sarkis et Mar Bacchus (Saints Serge et Bacchus),
deux saints martyrs fêtés le 7 octobre.
Maaloula
est situé dans le Djebel Qalamoun qui fait partie de la chaîne de l'Anti-Liban à 56 km de Damas.
L’araméen2, plus ancienne langue
parlée au monde[réf. nécessaire] et mieux connue comme la langue parlée par Jésus-Christ est
contrairement aux croyances encore parlée de nos jours par plusieurs millions
de locuteurs, principalement Araméens(Syriaques)/Assyriens/Chaldéens,
descendants des anciennes civilisations mésopotamiennes et mieux connu
aujourd'hui comme minorités chrétiennes et peuple autochtone de Mésopotamie
(minorités chrétiennes au Moyen-Orient).
L'araméen, très proche de
l'hébreux, fait également partie du groupe de langues et dialectes sémitiques,
de la famille des langues afro-asiatiques.
Au vie siècle av. J.‑C., l'araméen était la langue
administrative de l'Empire perse. Du iiie siècle av. J.‑C. jusqu'à 650 apr. J.-C., c'était la principale langue écrite du Proche-Orient.
Elle a donné son nom à l'alphabet araméen avec lequel elle était
écrite. L'araméen pouvait servir de lingua franca3.
Une des plus grandes
collections de pièces en araméen achéménide, au nombre de 6000 lisibles
(correspondant à environ 500 textes déchiffrés), est celle des tablettes des fortifications de
Persépolis4,5.
L’araméen était la
« langue de relation » de cette époque, la langue de l’éducation et
du commerce parlée partout dans le monde. Au viiie siècle av. J.‑C.,
on parlait couramment l’araméen de l’Égypte à l’Asie majeure, jusqu’au
Pakistan, et c’était la principale langue des grands empires d’Assyrie, de
Babylone et, plus tard, de l’empire chaldéen ainsi que du gouvernement impérial
de la Mésopotamie. L’araméen s’est également répandu en Israël, supplantant
l’hébreu comme langue la plus couramment parlée entre 721 et 500 avant J.-C.
Notons qu’une grande partie de la loi judaïque a été créée, débattue et
transmise en araméen, et c’est aussi la langue à la base du Talmud.
Jésus aurait parlé et écrit ce
qu’on désigne aujourd’hui comme l’araméen occidental, le dialecte des Juifs de
cette époque. Après la mort du Christ, les premiers chrétiens ont rédigé
certaines Écritures en araméen, relatant la vie de Jésus et propageant sa
parole dans cette langue, dans de nombreux pays.
Langue historiquement employée
pour exprimer des idées religieuses, l’araméen constitue un lien entre le
judaïsme et la chrétienté. Le Professeur Franz Rosenthal a écrit, dans le Journal
of Near Eastern Studies (traduction libre) : « À mon avis,
l’histoire de l’araméen représente le triomphe, pur et simple, de l’esprit
humain incarné dans la langue (qui est la forme la plus directe de l’expression
de l’esprit)… [Cette langue] réussissait, avec force, à promulguer les
questions spirituelles ».
Les trois groupes dialectaux
actuels sont :
- le néo-araméen
occidental (syriaque
occidental), parlé par quelques milliers de locuteurs de trois
villages syriens de
l'Anti-Liban (dont Maaloula),
et probablement par certaines familles de la diaspora dans les villes
syriennes et libanaises et
en Amérique ;
- le néo-araméen
oriental (néo-syriaque,
syriaque vulgaire), qui compterait des centaines de milliers de locuteurs
particulièrement dans le nord de l'Irak appelé
« soureth »,
dans le Caucase et dans la diaspora (Europe, Amériques, Australie),
membres de diverses églises
chrétiennes orientales(voir Assyriens),
Juifs targoumis (ou
Juifs kurdes, voir Lishán
didán et Judæo-Aramaic language (en))
ou Mandéens.
- le néo-araméen
central parlé par
quelques centaines de milliers de locuteurs des villages du Tur
Abdin dialecte Turoyo et
de sa diaspora6.
Aussi, en Syrie dans
la province d'Al-Hasaka et
en diaspora particulièrement en Suède.
L'arabe, l'hébreu et le persan
ont emprunté de nombreux mots à l'araméen.
Les papyrus araméens d’Éléphantine, témoins de la vie d'une
communauté juive en Égypte à l'époque achéménide, constituent un autre
important corpus de textes.
http://en.wikipedia.org/wiki/Ma%27loula http://fr.wikipedia.org/wiki/Aram%C3%A9en
http://en.wikipedia.org/wiki/Aramaic_language
Les
Syriaques en quelques mots …
1.
Antiquité
Les
Syriaques sont les descendants des Sumériens, des Akkadiens, des Assyriens, des
Babyloniens, des Araméens et des Chaldéens qui ont dominé la Mésopotamie durant
l’Antiquité (entre 4000 et 539 av. J.-C.). Parmi leurs rois les plus célèbres
citons : Sargon, Hammourabi et Sennachérib qui ont régné dans les cités
d’Ur, Babylone et Ninive.
2.
Christianisme
Le premier
peuple non-juif ayant accepté le christianisme est le peuple Syriaque comme
l’atteste le livre des Actes des Apôtres (Ac 11, 26). Suite aux différents
conciles christologiques, ce peuple a été divisé en deux grandes
branches : l’Eglise Syriaque d’Orient (Babylone) et l’Eglise Syriaque
d’Occident (Antioche). Ces dernières vont se morceler en plusieurs
ramifications lorsque les missionnaires catholiques et protestants arrivent
dans la région.
3. XXe siècle
Avec
l’arrivée des Arabes au VIIe siècle et celle des Turcs au XIe siècle,
leur territoire se réduit comme une peau de chagrin. Sous l’Empire Ottoman,
leur situation se dégrade jusqu’à subir un génocide (Seyfo) en 1915.
Suite à cette tragédie, les rescapés et leurs descendants vont progressivement
quitter la Mésopotamie qui va être partagée entre la Turquie, la Syrie et
l’Irak. Actuellement, la majorité des Syriaques se trouvent en Europe et en
Amérique.
http://www.institut-syriaque.net/
read also : Syria's last speakers of Jesus's mother tongue
Kevin Rushby explores the ancient souks of Aleppo before heading south to meet the villagers of Malula - the last living speakers of Aramaic
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