Παρασκευή 5 Οκτωβρίου 2012

Maaloula, Mar Takla , Syria ,L’araméen










by Sergenious Selected for Google Earth [?] - ID: 917947


Maaloula (en arabe : معلولة Ma'loula, de l'araméen : ܡܥܠܐ, ma`lā, 'entrée'), est un village chrétien au Nord-est de Damas en Syrie, qui présente la particularité d'abriter une population qui parle encore l'araméen (voir néo-araméen occidental).
Le village doit sa renommée à ses refuges troglodytiques datant des premiers siècles du christianisme.
La majorité des chrétiens locaux appartient à l'Église grecque-catholique melkite. Le village est célèbre au Proche-Orient pour la ferveur et la solennité avec lesquelles il célèbre chaque 14 septembre la fête de l'Exaltation de la Croix.
Le village abrite le monastère Mar Taklagrec-orthodoxe, construit autour de la grotte et du tombeau de Sainte-Thècle fêtée le 24 septembre. En haut d'un rocher qui domine le village, se dresse un antique monastère desservi par un prêtre grec-catholique et dédié à Mar Sarkis et Mar Bacchus (Saints Serge et Bacchus), deux saints martyrs fêtés le 7 octobre.
Maaloula est situé dans le Djebel Qalamoun qui fait partie de la chaîne de l'Anti-Liban à 56 km de Damas.



L’araméen2, plus ancienne langue parlée au monde[réf. nécessaire] et mieux connue comme la langue parlée par Jésus-Christ est contrairement aux croyances encore parlée de nos jours par plusieurs millions de locuteurs, principalement Araméens(Syriaques)/Assyriens/Chaldéens, descendants des anciennes civilisations mésopotamiennes et mieux connu aujourd'hui comme minorités chrétiennes et peuple autochtone de Mésopotamie (minorités chrétiennes au Moyen-Orient).
L'araméen, très proche de l'hébreux, fait également partie du groupe de langues et dialectes sémitiques, de la famille des langues afro-asiatiques.
Au vie siècle av. J.‑C., l'araméen était la langue administrative de l'Empire perse. Du iiie siècle av. J.‑C. jusqu'à 650 apr. J.-C., c'était la principale langue écrite du Proche-Orient. Elle a donné son nom à l'alphabet araméen avec lequel elle était écrite. L'araméen pouvait servir de lingua franca3.
Une des plus grandes collections de pièces en araméen achéménide, au nombre de 6000 lisibles (correspondant à environ 500 textes déchiffrés), est celle des tablettes des fortifications de Persépolis4,5.
L’araméen était la « langue de relation » de cette époque, la langue de l’éducation et du commerce parlée partout dans le monde. Au viiie siècle av. J.‑C., on parlait couramment l’araméen de l’Égypte à l’Asie majeure, jusqu’au Pakistan, et c’était la principale langue des grands empires d’Assyrie, de Babylone et, plus tard, de l’empire chaldéen ainsi que du gouvernement impérial de la Mésopotamie. L’araméen s’est également répandu en Israël, supplantant l’hébreu comme langue la plus couramment parlée entre 721 et 500 avant J.-C. Notons qu’une grande partie de la loi judaïque a été créée, débattue et transmise en araméen, et c’est aussi la langue à la base du Talmud.
Jésus aurait parlé et écrit ce qu’on désigne aujourd’hui comme l’araméen occidental, le dialecte des Juifs de cette époque. Après la mort du Christ, les premiers chrétiens ont rédigé certaines Écritures en araméen, relatant la vie de Jésus et propageant sa parole dans cette langue, dans de nombreux pays.
Langue historiquement employée pour exprimer des idées religieuses, l’araméen constitue un lien entre le judaïsme et la chrétienté. Le Professeur Franz Rosenthal a écrit, dans le Journal of Near Eastern Studies (traduction libre) : « À mon avis, l’histoire de l’araméen représente le triomphe, pur et simple, de l’esprit humain incarné dans la langue (qui est la forme la plus directe de l’expression de l’esprit)… [Cette langue] réussissait, avec force, à promulguer les questions spirituelles ».

Les trois groupes dialectaux actuels sont :
L'arabe, l'hébreu et le persan ont emprunté de nombreux mots à l'araméen.
Propagation[modifier]
Les papyrus araméens d’Éléphantine, témoins de la vie d'une communauté juive en Égypte à l'époque achéménide, constituent un autre important corpus de textes.





http://en.wikipedia.org/wiki/Ma%27loula   http://fr.wikipedia.org/wiki/Aram%C3%A9en
http://en.wikipedia.org/wiki/Aramaic_language


Les Syriaques en quelques mots …
1. Antiquité
Les Syriaques sont les descendants des Sumériens, des Akkadiens, des Assyriens, des Babyloniens, des Araméens et des Chaldéens qui ont dominé la Mésopotamie durant l’Antiquité (entre 4000 et 539 av. J.-C.). Parmi leurs rois les plus célèbres citons : Sargon, Hammourabi et Sennachérib qui ont régné dans les cités d’Ur, Babylone et Ninive.
 2. Christianisme
 Le premier peuple non-juif ayant accepté le christianisme est le peuple Syriaque comme l’atteste le livre des Actes des Apôtres (Ac 11, 26). Suite aux différents conciles christologiques, ce peuple a été divisé en deux grandes branches : l’Eglise Syriaque d’Orient (Babylone) et l’Eglise Syriaque d’Occident (Antioche). Ces dernières vont se morceler en plusieurs ramifications lorsque les missionnaires catholiques et protestants arrivent dans la région.
 3. XXe siècle
 Avec l’arrivée des Arabes au VIIe siècle et celle des Turcs au XIe siècle, leur territoire se réduit comme une peau de chagrin. Sous l’Empire Ottoman, leur situation se dégrade jusqu’à subir un génocide (Seyfo) en 1915. Suite à cette tragédie, les rescapés et leurs descendants vont progressivement quitter la Mésopotamie qui va être partagée entre la Turquie, la Syrie et l’Irak. Actuellement, la majorité des Syriaques se trouvent en Europe et en Amérique.

http://www.institut-syriaque.net/



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Kevin Rushby explores the ancient souks of Aleppo before heading south to meet the villagers of Malula - the last living speakers of Aramaic